Le matin du 15 janvier, nous partons dans le centre de Mendoza acheter le permis d'ascension, qui coûte tout de même 160$. Nous profitons de cet achat pour découvrir un peu plus le Massif de l'Aconcagua grâce à un CD-ROM interactif installé sur un micro-ordinateur mis à la disposition des candidats à l'ascension. Un chapître attire l'attention : celui sur les dangers de la Haute Montagne, en particulier les blessures occasionnées par les gelures, parfois très graves. La mise en garde était malheureusement fort bien illustrée par quelques photos de mains ou de pieds gelés, ce qui ne rassure guère quand on a l'intention de s'exposer à des conditions climatiques souvent difficiles sur l'Aconcagua. Ne parle-t'on pas de vents ayant atteint des vitesses extrêmes, de l'ordre de 240 km/h ?
L'après midi du 15 janvier, nous effectuons la laison Mendoza-Puente del Inca, situé à 2700 mètres d'altitude. Nous remontons, en mini-bus, une longue vallée, quasi-désertique, par la route reliant Mendoza à Santiago du Chili. Puente del Inca était déjà connu des Incas, car ils utilisaient les résurgences d'eaux chaudes, véritables thermes, qui se trouvent à quelques mètres du hameau. Quelques maisons sont rassemblées en ce lieu-dit (notre refuge, la poste, la douane, plusieurs échopes et un camp militaire). Après avoir déposé nos affaires dans nos dortoirs, nous profitons de la fin de l'après-midi pour effectuer une petite balade jusqu'à 3100 mètres d'altitude, ce qui nous permet d'apercevoir pour la première fois l'Aconcagua !
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